Au confluent du Blavet et du Scorff, Lanester déroule ses quais et allées, offrant aux habitants comme aux visiteurs un panorama exceptionnel sur la vie fluviale et l’activité portuaire qui rythment son quotidien. Cette ville, à taille humaine mais ambitieuse, recèle d’un patrimoine souvent méconnu, témoin d’un passé industriel florissant et d’une volonté de préservation de l’environnement. Dortoir paisible le soir et rive bourdonnante le jour, Lanester est une escale où le charme breton opère pleinement. Notre camping proche de Lorient sera idéal pour découvrir Lanester.
Lanester, la troisième plus grande ville du Morbihan, est unifiée à Lorient par deux ponts. Elle se distingue par son dynamisme et son urbanisme récent, incarné par le centre-ville et la salle culturelle Quai 9. Le passé industriel de Lanester, marqué par l’arsenal, dessine encore aujourd’hui le visage de la cité. C’est sur la rive gauche du Scorff que Lanester concentre ses principales activités, témoignant de son héritage historique.
Lanester, jadis terre de landes et de tourbières, est façonnée par les cours d’eau du Scorff et du Blavet.
Des traces de l’époque gallo-romaine, notamment des vestiges de pêcheries datant des IIe et IIIe siècles, ont été retrouvées sur les berges du Blavet.
Le tournant de la ville s’amorce avec la reprise des activités de la Compagnie des Indes Orientales par la Marine Royale en 1790.
Entre 1827 et 1829, d’importants ateliers de construction navale voient le jour sur la rive gauche du Scorff, dans ce qui deviendra le quartier des Chantiers, surnommés à l’époque « chantiers de Caudan ».
L’essor de la marine à Lorient entre 1847 et 1852 entraîne la création du Parc à Bois de St Isidore sur le Scorff, destiné à la préservation des bois pour la construction navale.
La traversée des rivières s’effectue désormais par des ponts, remplaçant ainsi les bacs à passeurs.
En 1909, Lanester se détache de Caudan et s’érige en commune indépendante.
La Seconde Guerre mondiale marque la ville d’une empreinte tragique, forçant ses habitants à l’exode.
Un recensement provisoire en février 1945 révèle une population réduite à 185 civils, la ville ayant subi de lourds dégâts : 77% des édifices sont endommagés ou détruits par les bombardements.
Les années 1950 sont synonymes de renouveau et de profondes transformations.
La population de Lanester connaît une croissance rapide, avec un pic à 14 000 habitants en 1958, témoignant de la dynamique de reconstruction et de développement.
S’étendant sur 12 hectares, le domaine du Plessis se distingue par son histoire et sa nature. Les ruines du château du Plessis, démantelé durant les conflits, témoignent du passé et parsèment le paysage.
Actuellement, ce lieu se présente comme un oasis de verdure au cœur de la ville.
Il offre aux visiteurs des spécimens d’arbres séculaires.
Un étang ré-aménagé invite à la contemplation.
Pour les amateurs de sport, un parcours dédié se dessine à travers le parc.
Les enfants bénéficient d’un espace de jeux spécialement conçu pour eux.
Les passionnés de nature peuvent suivre un sentier éducatif. Les amateurs de pétanque disposent d’un boulodrome. Des terrains de football se découvrent, cachés par les bois environnants.
Au cœur de Kerhervy repose un site hors du commun, là où des thoniers autrefois en provenance de l’île de Groix trouvent aujourd’hui le repos. La municipalité a fait preuve d’ingéniosité en transformant cet espace en un théâtre à ciel ouvert. Lieu prisé des amateurs de photographie, les épaves de bois se révèlent sous un jour nouveau à chaque variation de la lumière. Du cimetière, le regard se perd vers le Pont du Bonhomme, ajoutant à la scène une touche de majesté.
Ce lieu représente un havre de biodiversité avec une abondance d’espèces aviaires et une variété impressionnante de végétation.
Il est désigné comme « Espace naturel sensible » et s’étale sur une superficie de 22,8 hectares. Le site englobe des zones humides de nature saline et saumâtre qui sont submergées lors des marées hautes.
Pour une immersion sans perturber l’habitat, un chemin en bois surélevé serpente à travers le marais.
Le Blavet maritime est franchi par un pont dont les piliers, vestiges de l’ancienne construction, s’élèvent majestueusement sur les berges.
Au sommet de ces colonnes, deux statues de bois, distantes de 163 mètres, se font face : d’un côté, le « bonhomme » trône à Kervignac, évoquant le passeur d’antan, et de l’autre, la « bonne femme » de Lanester lui présente sa tabatière.
Ces gardiens de bois, répliques des originaux de 1905, veillent sur le cours d’eau tandis que leurs modèles sont précieusement conservés à la mairie d’Hennebont.
Chaque année, le site enchanteur de Kerhervy devient le théâtre d’un festival de théâtre amateur. Durant dix jours en juin, une trentaine de troupes bretonnes donnent vie à cet espace, avec le cimetière à bateaux comme toile de fond.
Le festival Danses à Kerhervy, célébrant la danse contemporaine, y prend ses quartiers tous les deux ans.
Les Deiziou apportent leur touche de culture bretonne à travers diverses communes de la région lorientaise pendant les mois de février et mars.
Côté sport, le Tro Div Ster fait vibrer les amateurs de cyclisme avec une compétition en mai.
Le Grand prix cycliste de la ville, quant à lui, se déploie en juin.
Les habitants et visiteurs ont également rendez-vous au marché de Lanester, qui s’anime le premier mardi de chaque mois sur la Place Delaune, de 9h à 12h30.
Vous l’aurez compris si vous avez réservé un mobil home au sein de notre camping, nous vous recommandons absolument un détour par Lanester. Bien évidemment après votre visite, notre espace aquatique sera toujours à votre disposition pour vous ressourcer.
© photo : X. Mignant, Inovadys
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